Une seule chose à dire "LAMENTABLE" .

Cet Hôpital au bout de plusieurs semaines, comme il avait à nouveau besoin de lit, la mamie devait "dégager", et il l'envoyait le 3 Février dans un centre à Saint Cloud, sorte de mouroir, où là quand tu rentre, si tu es conscient, tu es fixé sur ton sort dès l'entrée. Ils l'ont envoyé là, avec un "cadeau" en sourdine, une infection urinaire de plus et pas traitée. Moi j'étais malade, dos bloqué, j'avais flanqué un sérieux coup, à ma colonne fragilisée par une chute, à une des deux barres qui débordent du lit à l'hôpital où elle était. Donc ce transfert c'est fait sans moi.




Lorsque je vais mieux, un lundi, nous allons, sa sœur, l'autre mamie qui avait à ce moment là 97 ans, et moi, la voir en taxi, je n'arrivais pas encore à conduire. Quel spectacle dans ces couloirs, que des personnes âgées, habillés comme des besogneux, la nôtre grelottait, robe dont les boutons le long du corps tendaient à mort pour se rejoindre, elle tellement menue, socquettes noires, rien d'autre, assise là, gémissant et "beuglant" par moment, mains enfermées entre ses cuisses. A notre vue, il semblait pour elle, vu son regard, qu'elle voyait le Bon Dieu. Nous l'embrassons. Elle n'arrivait pas à s'exprimer tant elle claquait des dents, fiévreuse, je prends dans son armoire, une sorte de robe de chambre. J'appelle l'infirmière dans le couloir, qui la encore refuse de m'entendre, c'est pas le tour de cette chambre.






Je cherche du secours, car les beuglement de douleurs me font souffrir, car je sais qu'elle a une autre infection urinaire. Je trouve une médecin, qui l'examine et confirme ce que je pensais, je croyais en partant que son cas était résolu et que tout allait être fait pour elle.




Le jeudi soir vers 21h, ce même médecin m'appelait pour me dire qu'il fallait venir demain, elle était très mal et vivait ces derniers instants, j'ai dit mais on lui a bien traité cette infection pourtant, car elle se mourait d'un infection généralisée, "nous attendions les résultats, elle est traitée depuis ce soir", "depuis ce soir?", "Oui Madame, mais c'est trop tard!", "Pardon, mais vous ne lui avez rien donné depuis lundi et nous sommes jeudi?" "Non Madame, il fallait attendre les résultats", "Et vous l'avez laissé sans rien en attendant?" "On ne pouvait pas Madame", "mais elle souffrait le martyre, et vous l'avez laissé jusque là comme cela", "Je ne pouvais pas Madame, excusez moi, il faudrait venir si vous pouvez le plus tôt possible".



Le 18 Février, jour de ma fête, je voyais cela comme un signe, elle m'appelait son ange, elle est morte à 5h du matin, délivrée enfin de ces monstres. Oui vous lisez bien, vous ne rêvez pas, morte d'une infection urinaire pas soignée et qui s'est généralisée, alors que je l'avais signalé à cette médecin. Mais, ces beuglements de douleurs n'ont fait pleurer que moi, personne n'en a tenu compte, ni entendu, malgré tous mes appels, elle n'a même pas eu un calmant pour mourir en douceur.



Je ne vais pas aller plus vous raconter les horreurs auxquelles j'ai assisté, impuissante dans ces endroits, où il faut souhaiter mettre rarement les pieds. Il m'est dit à chaque fois que je conteste ou signale une anomalie: " Vous êtes qui pour cette personne Madame?" c'est-à-dire en vous traduisant: " Toi fermes là, si tu n'es pas un parent".






Une amie opérée d'un cancer au sein gauche, quelle chance qu'elle est sentie, malgré les premiers effets du décontractant d'avant l'intervention, qu'on lui badigeonnait le sein droit, elle a pu dire à temps que c'était le gauche à opérer, il allaient se tromper.



Ah ensuite tu as l'autre Hôpital…. l'Américain, où justement ceux qui te serrent la ceinture, et économisent sur notre santé et ces dérivés, ceux qui à chaque occasion diminuent les taux de remboursements, et exclus progressivement de nombreux médicaments, t'impose un médecin, le trou depuis grandit, ah, ceux là, ne vont pas, tu comprends pourquoi à présent, dans les Hôpitaux où ils serrent la vice, non eux ils vont, avec chauffeur bien sûr, dans cet Hôpital célèbre et huppé, où une consultation te coûte 130€ et plus.




Tiens, un exemple, un Psychiatre, qui traîne encore ses vieux os là, devenu célèbre pour une certaine affaire immobilière sur les hauts de Seine, "innocenté", bien sûr, comme l'un de ses compère, un certain Maire toujours du coin, devenu célèbre pour ses voitures de fonction rallongées, mais qui a été réélu, s'il te plaît, je te dis qu'on aime ça puisqu'on en redemande.




Bon passons, revenons à notre médecine à deux vitesses, et à notre "bon" psychiatre, dès qu'il pose les fesses sur le bord d'un lit, prend la main du patient dans la sienne, et lui demande avec la plus grande compassion: "Comment ça va", c'est cuit, tu entends déjà le bruit du tiroir caisse, si tu es là, j'y étais, car le patient, bourré aux as, n'entend rien, juste se pâme, et hop par ici la monnaie, 900 Frcs il y a 10 ans, imagine, aujourd'hui ce qu'il doit encaisser, c'est pour cela que même à son âge bien avancé il est encore là, crois moi cela rapporte. Il y en a de nombreux dans ces eaux là, "consultants" qu'ils se disent.



Et encore là, le séjour d'une semaine avec quelques piqouses 7517€, et vlan!!!. Car toutes les radios, consultations et autre durant le séjour, c'est en supplément, ben tiens donc!

Je t'en parle parce que je sais, j'y assiste encore, pas plus tard qu'il y a deux jours.




Ah, tu as deux infirmières en permanence, tu as un délicieux petit déjeuner, la chambre pas plus belle que dans nos hôpitaux neufs, mais que des courbettes, et médecin, même s'il vient pour seulement voir tes beaux yeux, car c'est guère plus, pour la semaine il te prend 1080€, j'ai rempli le chèque pas signé, non, j'avais pas ces moyens.




Je préfère vous taire les personnes qui vont là, mais vous seriez écoeurés, c'est une honte, et çà se bouscule au portillon, sorte d'immense porte tournante dont les quartiers t'avalent délicatement, il faut bien cela pour que tu arrives intact. Là devant, les fauteuils roulants des chauffeurs, s'entrechoquent avec les portiers et personnel d'accueil. Rien que dans ce nid de privilégiés, il se dégage de ces berlines rutilantes et lustrées une pollution grandiose, car pour que ces petits chéris ne prennent surtout pas froid en hiver ou trop chaud en été, ces voitures tournent des heures pour le chauffage ou la clim, attendant que leurs employeurs est fait ce qu'il y avait à faire du soin, à la consultation, du doppler à la radio, peu importe le temps ils sont là figés et ronronnant's, imperturbables.




Lorsque j'accompagnais une mamie, vendredi, son doppler 189€, sa consultation, de quelques 15 minutes à peine, 130€, que son médecin "consultant" , a rangé soigneusement, venant en rejoindre tellement d'autre, dans un porte chèques. Il avait une sacré "crève" toussait sans cesse, mais que voulez vous, il faut bien gagner sa croûte, son bateau de croisière, ses vacances à Saint Bart ou ailleurs, sa berline dernier modèle, sa montre Cartier et les caprices de Madame, mais vu la quantité impressionnante des chèques je pense que tous les vœux sont réalisés rapidement. Et bien, malgré sa "crève", il a embrassé ma mamie de 97 ans à la santé fragile, et ne s'est lavé les mains ni entrant, ni en sortant, comme quoi, même là, c'est perdre du temps et de l'argent trop d'hygiène.






Ben, qu'il y est des pauvres bougres qui meurent dans les forêts ou sur les grilles d'aération, quelle importance, du moment que ces gens qui les ont mis là sur les trottoirs du monde, eux n'aient pas froid ou trop chaud, et qu'ils soient bien soignés, et si repus qu'avec ce qu'ils gaspillent et qu'ils jettent on en nourrirait de nombreux affamés.



Dis je me demande quand nous allons nous réveiller, et prendre conscience et nous unir pour arrêter toutes ces injustices et sauver de ces monstres, nos enfants, car aujourd'hui avec cette crise, ce sont nos enfants qui trinquent là c'est le mot exact, pendant que ces insouciants gavés vont encore plus s'enrichir, est ce que tu l'as bien compris cela.



Nous sommes, à cause de ces exploiteurs de la pauvreté, entrain de régresser, nous perdons tout ce qui a été acquis avec les nombreux combats de nos anciens pour notre bien être.

Et sans sourciller, nous nous laissons enlever tout doucement toutes nos libertés, tous ces fabuleux services de la santé.

On fait du dimanche un jour ordinaire, alors que c'est le seul jour où les familles peuvent se retrouver, passer d'heureux moments ensemble, c'est la seule chose qui leur restait, même cela a été touché et anéanti.






Les écoles ne sont plus entretenues et tombent en lambeaux, les lycées les facultés, les commissariats de police où l'espace est partagé avec les rats, les murs pourris et austères, et où ceux qu'on oblige à vivre là, se suicide de désespoir, tant leur métier est peu reconnu, et méprisé, ils sont entre le marteau et l'enclume.



Presque tous les édifices de l'état sont dans un état lamentable, il est sans cesse trouvé toujours de l'argent pour construire une bâtisse douteuse sur laquelle nombreux s'engraisseront et feront faire des travaux dans leur propre habitation, conditions pour emporter le marché, pendant que ceux qui devront vivre dans ces constructions plus ou moins de qualité ou bâclés, y seront mal, parce que pas rationnelles et matériaux peu fiables et pas chers, on ne peut pas tout faire , et graisser le décideur et construire qualité en même temps, l'un sera au dépend de l'autre, j'assiste à cela depuis 32ans.

On ne cherche pas à retaper ces vieux bâtiments solides et magnifiques d'architecture et si bien pensés, qui coûteraient sûrement bien moins cher à rénover, car si sûr dans le temps en solidité.




Mais tant qu'on a de la terre on bâti, on s'étale, et on abandonne ensuite, comme un enfant gâté, son caprice.

Pensons un peu plus à nos enfants et leur avenir en leur préservant ce que nous avions si durement acquis et qui sont nos vraies valeurs, chassons le gaspis et l'inutile.

Arrêtons de tout détruire pour l'argent et le profit.

Nous allons être les premiers sur la liste à profiter de nos erreurs, et là je repense à nos höpitaux, nous seront un jour ces impuissants que sont nos anciens aujourd'hui, ces vulnérables, et nous subiront ceux que nous avons initiés aussi bien à l'indifférenc